Une coopération efficace dans la politique d’asile européenne grâce à l’accord de Dublin
Frontex fait partie intégrante des accords de Schengen et de Dublin, auxquels la Suisse est associée depuis 2008. L’accord de Dublin établit les responsabilités des États membres en matière de politique d’asile européenne. Jusqu’à 1,2 million de demandes d’asile sont déposées en Europe chaque année. Pour faire face à cette avalanche de demandes, les États européens ont uni leurs forces. Grâce à cette politique d’asile coordonnée, chaque demande d’asile est attribuée à un seul État Dublin. En vertu du dispositif actuel, il n’est pas possible de déposer une deuxième demande si la première a été rejetée par un État Dublin. Cela permet un examen efficace de toutes les demandes.
Frontex a pour mission d’aider les États membres à sécuriser leurs frontières extérieures et à renforcer ainsi la sécurité en Europe et donc en Suisse. Les États membres ont décidé de développer Frontex. En tant qu’État associé, la Suisse est tenue de reprendre les développements. Il est question aujourd’hui d’accorder à cette agence davantage de ressources financières et humaines. Un référendum a été lancé contre la reprise de ce développement. Si la Suisse devait effectivement se prononcer contre le relèvement de sa cotisation le 15 mai 2022, elle cesserait d’être associée aux accords de Schengen et de Dublin dans un délai de six mois. En ce qui concerne la politique d’asile, notre pays serait livré à lui-même. C’est pourquoi nous avons rassemblé toutes les informations importantes sur l’accord de Dublin dans une nouvelle fiche d’information ouverte+souveraine.