L'Alliance « Pour une Suisse ouverte+souveraine » souligne l'importance d'Erasmus+ au moyen d’une lettre ouverte au Conseil des États

Cette semaine, à l’occasion de la session d'hiver des Chambres fédérales, un thème d'une grande importance pour la politique européenne de la Suisse sera, à nouveau, à l’ordre du jour : c’est en effet ce jeudi que le Conseil des États se prononcera sur une motion relative au financement de la participation suisse à Erasmus+. Pour l'Alliance « Pour une Suisse ouverte+souveraine », une chose est sûre : indépendamment de la motion, il est important que la Suisse s'associe pleinement et le plus rapidement possible à ce programme de coopération européen dans le domaine de la formation et de la mobilité. C'est la raison pour laquelle nous soutenons, nous aussi, la lettre ouverte adressée à toutes les Conseillères et Conseillers aux États, rédigée par l'Union des étudiant-e-s de Suisse et le Conseil suisse des activités de jeunesse.

Le statut d'État-tiers pour la Suisse est insuffisant

Depuis l'adoption de l'initiative populaire fédérale « contre l'immigration de masse » en 2014, la Suisse est mise à l'écart du plus grand programme d'échange éducatif de l'UE, Erasmus+. Malgré les demandes répétées du Parlement, la Suisse continue d'avoir le statut d'État-tiers. Après l'échec de l'accord-cadre, les perspectives se sont encore détériorées. Les politiques sont désormais appelés à trouver une solution à ce problème. Erasmus+ n'est pas seulement un programme qui fait sens s’agissant de la coopération internationale des hautes écoles, de l'échange de professeurs ou de la possibilité pour les étudiants d'effectuer des semestres à l'étranger. La participation de la Suisse à ce programme renforce également le pôle de recherche et le pôle économique suisses.