Bebi et Cristina vous racontent l'histoire des Bilatérales - la formation
Ouf, je viens de me réveiller d'un rêve dans lequel Bebi, mon chien Saint-Bernard, est assis sur les bureaux de l'Université de Munich.... Quelle nuit étrange ! Mon subconscient m'a probablement joué un tour, car j'aimerais faire un échange, mais hier, au dîner, j'ai appris par mes parents que la Suisse ne fait plus partie du programme européen d'échange d'étudiants Erasmus. Apparemment, la coopération entre la Suisse et l'Union européenne (UE) doit d'abord être rétablie sur des bases solides. Je n'ai pas réalisé que cela rendrait les choses beaucoup plus compliquées pour moi aussi.
Mais au fait, de quoi s'agit-il ?
Le programme éducatif européen Erasmus offre aux apprentis et aux étudiants la possibilité d'effectuer un stage ou un échange dans une université de l'UE et tout ça sans tracasseries ou autres obstacles bureaucratiques.
Erasmus offre de nombreux avantages concrets aux étudiants tels que :
- la possibilité d'organiser un échange pendant ses études
- la facilité et l'absence de bureaucratie inutile dès le début de son séjour dans une autre université européenne
- une expérience internationale sans égale (par exemple, apprendre de nouvelles langues, développer des compétences sociales, l'ouverture d'esprit, la confiance en soi, la capacité à prendre des décisions) et la capacité à se familiariser avec de nouvelles cultures.
- l'acquisition de compétences et d'une valeur ajoutée sur le marché de l'emploi.
Erasmus : l'AG pour la formation
Jusqu'en 2013, les étudiants suisses bénéficiaient d'une sorte d'abonnement général pour participer à des programmes d'éducation européens et d'innombrables personnes en profitaient. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Depuis 2014 - suite à l'acceptation, d'une courte tête, de l'initiative sur l'immigration de masse - la Suisse n'est plus un Etat associé au programme, mais a seulement le statut de pays tiers. Depuis, tout est devenu beaucoup plus compliqué pour les étudiants.
Par exemple, en ce qui concerne la mobilité européenne et la coopération en matière d'éducation, la Suisse doit financer pour ainsi presque tout elle-même. De plus, chaque université suisse doit négocier individuellement les échanges avec les partenaires européens, ce qui représente un travail énorme. Dans le cas de l'Université de Zurich, il s'agit de pas moins de 400 accords individuels ! Mais même pour moi en tant qu'étudiant, un semestre à l'étranger demanderait plus d'efforts. Au sens figuré, je n'obtiendrais plus un "laissez-passer" général pour mon échange européen, mais devrais refaire la queue et négocier chaque billet individuellement.
Cette évolution est très pénible pour moi en tant qu'étudiant et pour la Suisse en tant que centre de formation, qui se nourrit d'échanges et de coopération avec le reste de l'Europe.
Les accords bilatéraux sont importants pour notre pays.
Que ce soit dans le domaine de l'éducation ou dans de nombreux autres aspects de la vie quotidienne, les accords bilatéraux facilitent beaucoup de choses et offrent d'innombrables possibilités. Je m'en suis personnellement rendu compte. Toutefois, sans leur mise à jour régulière, les accords bilatéraux cesseront de fonctionner et nombre des avantages qu'ils nous ont apportés au fil des ans seront perdus. Mais Bebi et moi ne voulons pas de cela ! Vous aussi, vous pouvez contribuer à protéger les accords bilatéraux à l'avenir et faire partie de notre communauté !
Dans cette série de blogs et à travers la famille imaginaire de Cristina, nous aimerions vous montrer à quel point les Bilatérales sont importantes pour chacun d'entre nous. En particulier, Cristina et Bebi nous emmèneront dans leur vie quotidienne et nous montreront les nombreux avantages dont ils bénéficient grâce aux Accords bilatéraux.